Le 23 janvier 2021, les femmes de l'Alliance des Evangéliques de Centrafrique (AEC) ont organisé, à Bangui, un grand culte d'action de grâce pour la réussite des élections groupées du 27 décembre 2020. Elles ont voulu ainsi rendre grâce à Dieu pour la tenue de celles-ci, malgré les menaces des combattants de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC).
La récente crise de décembre et janvier, qui a affecté profondément la population centrafricaine, a fait l'objet d'une marche pacifique le samedi 23 janvier 2021 à Bangui. Celle-ci a été initiée par l'Association des victimes unies de Centrafrique et quelques habitants du 8e arrondissement. ''Non à la guerre et aux violences entretenues par la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) qui ont bouleversé le processus électoral 2020-2021'', tel était le mot d'ordre de cette marche.
Le 18 janvier, la cour constitutionnelle (CC) a validé réélection du président de la République, Pr Faustin-Archange Touadéra, au premier tour (27 décembre 2020) avec 53,16 % des suffrages exprimés. Une victoire de la démocratie, selon le président réélu. Diverses réactions ont été enregistrées dans la classe politique et la communauté internationale.
Comme à l'accoutumée, les évêques de Centrafrique reçoivent les responsables de la Plateforme des confessions religieuses de Centrafrique (PCRC) lors de leur session plénière de janvier. Pour cette année, cette rencontre a été consacrée à la présentation du plan opérationnel et les grands axes des activités de la PCRC en 2021.
L'Alliance des Evangéliques en Centrafrique (AEC) a organisé, du 18 au 20 janvier 2021, trois jours de prière pour la paix en Centrafrique. Ce temps de prière regroupait tous les présidents des différentes dénominations membres de ladite Alliance, ainsi que les présidentes des organisations féminines baptistes.
L'Alliance des évangéliques en Centrafrique (AEC), par le biais de son président, le pasteur Nicolas Aimé Simplice Singa-Gbazia, a condamné les attaques menées sur la ville de Bangui par le groupe rebelle dénommé Coalition des patriotes pour le changement (CPC).
Réunis en la cathédrale Notre-Dame de l'Immaculée Conception de Bangui à la messe de clôture de leur première session plénière de l'année 2021, les évêques de Centrafrique ont adressé un message de paix et de dialogue à « l'Eglise, famille de Dieu, et aux hommes et femmes de bonne volonté ». Ce message a été lu par l'abbé Cédric Kongbo Gbassinga, secrétaire de la Conférence épiscopale centrafricaine (CECA).
En vue de trouver une solution durable à la crise post-électorale en Centrafrique, la « plateforme Paix 2020 » a rencontré les forces vives de la nation. Ce rendez-vous a eu lieu le 16 janvier dernier dans la salle de conférence de l'hôtel Oubangui. En présence de plusieurs représentants de partis, mouvements, associations politiques et de la société civile.
Bangui, la capitale centrafricaine, reprend ses activités quotidiennes après les attaques simultanées des groupes armés le mercredi 13 janvier, dont l'objectif était de renverser les institutions.
Les élèves et étudiants regroupés dans l'organisation dénommée « Jeunesse estudiantine » demandent aux combattants de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) à déposer les armes et porter un regard particulier sur l'avenir de la jeunesse. Selon eux, la résurgence des violences impacte négativement le système éducatif et entrave l'émergence de l'éducation des enfants.